đ Le commerce international est lâensemble des Ă©changes de biens et de services entre les pays. Il constitue lâun des piliers de la mondialisation Ă©conomique. Pour comprendre ses fondements, il faut remonter aux grandes thĂ©ories Ă©conomiques et observer les pratiques actuelles.
Historiquement, les premiers penseurs comme Adam Smith ont montrĂ© que lâĂ©change profite Ă tous : selon la thĂ©orie des avantages absolus, chaque pays a intĂ©rĂȘt Ă se spĂ©cialiser dans les productions oĂč il est le plus efficace. Plus tard, David Ricardo dĂ©veloppe la thĂ©orie des avantages comparatifs : mĂȘme si un pays est moins productif partout, il peut se spĂ©cialiser lĂ oĂč son dĂ©savantage est le plus faible. â Cette idĂ©e reste au cĆur des Ă©changes mondiaux actuels.
Le commerce international est aussi favorisĂ© par lâexistence de diffĂ©rences de dotations en facteurs de production (travail, capital, ressources naturelles). Par exemple, un pays riche en main-dâĆuvre peu qualifiĂ©e se spĂ©cialise souvent dans le textile, tandis quâun pays riche en capital et en technologies privilĂ©gie lâindustrie de pointe.
Un autre Ă©lĂ©ment fondamental est la libĂ©ralisation des Ă©changes. Avec la crĂ©ation du GATT puis de lâOMC, les barriĂšres douaniĂšres ont progressivement baissĂ©, permettant un accroissement rapide des flux commerciaux. Les accords de libre-Ă©change rĂ©gionaux (comme lâUE ou lâALENA) renforcent cette dynamique.
đ Exemple concret : Madagascar exporte principalement des produits agricoles (vanille, cafĂ©, litchi), tandis quâelle importe des biens manufacturĂ©s (machines, voitures). Cela illustre bien la logique de spĂ©cialisation et dâĂ©changes complĂ©mentaires.
En rĂ©sumĂ© : le commerce international repose sur la spĂ©cialisation, les avantages comparatifs, et la rĂ©duction des barriĂšres commerciales. đ Retenir : « Chaque pays gagne Ă Ă©changer ce quâil fait le mieux ».