🏭 Le secteur industriel malgache présente une structure duale, avec d’un côté une industrie moderne concentrée dans quelques zones urbaines, et de l’autre un artisanat traditionnel largement répandu mais peu structuré. L’ensemble du secteur secondaire contribue pour environ 15% au PIB national.
🎨 L’artisanat représente une composante essentielle de l’économie malgache, employant plus de 500 000 artisans à travers le pays. On distingue plusieurs filières majeures :
- La vannerie et le travail du raphia, particulièrement développés dans les hautes terres
- La sculpture sur bois, avec des spécialités régionales comme les boîtes en palissandre
- Le travail des métaux précieux, notamment l’argent filigrané
- La confection de papier antemoro, un produit unique au monde
🏭 L’industrie manufacturière reste modeste mais stratégique. Elle est dominée par :
- Les industries agroalimentaires (huileries, conserveries, minoteries)
- Le textile et la confection, bénéficiant des avantages de l’AGOA
- Les industries extractives (ilménite, nickel, cobalt)
- La transformation des produits agricoles (vanille, café, girofle)
🚚 Les infrastructures de transport constituent un enjeu crucial pour le développement économique. Le réseau routier malgache s’étend sur environ 30 000 km, mais seulement 15% de ces routes sont bitumées. Pendant la saison des pluies, de nombreuses régions deviennent inaccessibles par voie terrestre.
✈️ Le transport aérien joue un rôle vital pour désenclaver le territoire. Madagascar compte 22 aéroports, dont 12 avec des pistes bitumées. L’aéroport international d’Ivato, à Antananarivo, concentre l’essentiel du trafic international, tandis que les aéroports régionaux assurent la liaison avec les provinces.
🚢 Les infrastructures portuaires sont stratégiques pour le commerce extérieur. Les principaux ports sont :
- Toamasina : premier port de commerce, traitant 65% du trafic maritime
- Mahajanga et Antsiranana : ports secondaires spécialisés
- Tôlanaro et Morondava : ports régionaux au trafic limité
⚡ Les énergies et communications présentent également des défis majeurs. Le taux d’électrification national n’atteint que 15%, avec de fortes disparités entre zones urbaines (50%) et rurales (5%). Dans le domaine des télécommunications, la couverture mobile atteint 80% de la population, mais l’accès à internet haut débit reste limité aux centres urbains.
💡 Astuce mnémotechnique : Souvenez-vous du chiffre 15% – il représente à la fois la part de l’industrie dans le PIB, le pourcentage de routes bitumées et le taux d’électrification nationale. Ce triple usage illustre le niveau de développement des infrastructures à Madagascar.
